L'Oiseau de feu
With ANYA V. KOVROV
Combien d’entre eux habitaient le mal ? Pire, combien d’entre eux sont des malades qui s’ignorent ? Dans quelle condition, ce mal se révélera à eux ? Avdeï avait entendu parlé d’un méta capable de plié le métal par la pensé. Il pourrait tout aussi bien découvrir ses pouvoirs en broyant une cage d’ascenseur avec tous ces occupants à l’intérieur. Voilà les questions qui se répétaient dans l’esprit d’Avdeï et ce même en cet instant tandis qu’il observait la foule qui se pressait pour rentrer dans cette immense et luxueux opéra.
Il avait pour l’occasion sortit son plus beau smoking. Sa musculature très dense lui dessinait une silhouette très athlétique à travers son costume, même assis au milieu de cet océan de fauteuils rouge vif, il accrochait le regard par sa stature.
Il fallait qu’il se change les idées et qu’il s’acclimate à cette nouvelle vie. Tout était tellement différent de la Russie. Il avait du mal à équilibrer vie professionnelle et sa vie privée. Lorsqu’il œuvrait pour l’E.T.A et sa cause supérieur, il opérait sous le masque du Purificateur, et tout était si simple. Tel un croisé contemporain, il menait sa croisade sanglante contre ce nouvel ennemi au visage pourtant familier, mais à la nature diabolique.
En revanche, lorsqu’il était juste Avdeï Mikhaïlovitch Kadinsky, il se sentait creux, vide et désintéressé. Cela le peinait énormément. Voilà la raison de sa présence dans cet opéra et cette place qui lui a coûté les yeux de la tête. Il se devait de découvrir Libertytown sous tous les angles et ces habitants dans tous leurs us et coutumes. Il va sans dire qu’Avdeï était un grand amateur d’opéra également. De plus, l’opéra qui allait être joué ce soir était « l’oiseau de feu » de Stavinsky. Un conte national Russe qui l’avait, jadis, écouté durant sa jeunesse à l’orphelinat. Il n’en conservait guère peu de souvenir et ce soir allait être l’occasion de se remémorer cette légende.
Tout en vérifiant de sa main droite si son nœud papillon était toujours bien mis, il sonda l’assemblé qui fourmillait autour de lui : du gotha sur son 31 respirant la luxure à plein nez et la plèbe qui essayait de paraître aussi scintillant et beau que leurs homologues plus riches.
Assis en plein centre de la tribune principale, Avdeï patientait calmement l’heure du lancement du ballet. Il contempla un moment l’immense rideau de la scène. D’un rouge scintillant, il ondulait très faiblement sous un léger courant d’air provoqué par Dieu sait quel mouvement de derrière la scène.
Une vielle dame endimanché s’installa à la gauche d’Avdeï. Cette dernière aurait pu paraitre séduisante, si elle n’avait pas cette expression de visage horrible comme si elle respirait un fromage fortement malodorant. Elle s’installa avec manière et une attitude hautaine qui ne manqua pas d’intriguer Avdeï. Peut-être est-ce juste une impression. Elle n’est peut-être pas aussi désagréable que ce qu’elle laisse transparaître ?
« Bonsoir » lui adressa t’il poliment avec un sourire.
Elle ne lui répondit que d’un regard avec un air encore plus hautain qu’elle n’avait adressé à son fauteuil. Le Purificateur replongea instantanément dans ses pensées, pas le moins du monde offensé par les manières de cette pauvre femme. Certainement que l’accent Russe à couper au couteau d’Avdeï avait dû lui faire mauvaise impression. Sinon, il ne voyait pas bien ce qu’il lui valait cette répulsion. Quoi qu’il en soit l’envie de se sociabiliser lui passa aussitôt à cause de la mégère à sa dextre.
Il fixa la place vide à côté de lui, « E 405 », et se demandait s’il allait être encerclé de gens orgueilleux. En conséquence de quoi, il allait devoir fixer toute son attention sur la pièce et oublier son entourage.
Il avait pour l’occasion sortit son plus beau smoking. Sa musculature très dense lui dessinait une silhouette très athlétique à travers son costume, même assis au milieu de cet océan de fauteuils rouge vif, il accrochait le regard par sa stature.
Il fallait qu’il se change les idées et qu’il s’acclimate à cette nouvelle vie. Tout était tellement différent de la Russie. Il avait du mal à équilibrer vie professionnelle et sa vie privée. Lorsqu’il œuvrait pour l’E.T.A et sa cause supérieur, il opérait sous le masque du Purificateur, et tout était si simple. Tel un croisé contemporain, il menait sa croisade sanglante contre ce nouvel ennemi au visage pourtant familier, mais à la nature diabolique.
En revanche, lorsqu’il était juste Avdeï Mikhaïlovitch Kadinsky, il se sentait creux, vide et désintéressé. Cela le peinait énormément. Voilà la raison de sa présence dans cet opéra et cette place qui lui a coûté les yeux de la tête. Il se devait de découvrir Libertytown sous tous les angles et ces habitants dans tous leurs us et coutumes. Il va sans dire qu’Avdeï était un grand amateur d’opéra également. De plus, l’opéra qui allait être joué ce soir était « l’oiseau de feu » de Stavinsky. Un conte national Russe qui l’avait, jadis, écouté durant sa jeunesse à l’orphelinat. Il n’en conservait guère peu de souvenir et ce soir allait être l’occasion de se remémorer cette légende.
Tout en vérifiant de sa main droite si son nœud papillon était toujours bien mis, il sonda l’assemblé qui fourmillait autour de lui : du gotha sur son 31 respirant la luxure à plein nez et la plèbe qui essayait de paraître aussi scintillant et beau que leurs homologues plus riches.
Assis en plein centre de la tribune principale, Avdeï patientait calmement l’heure du lancement du ballet. Il contempla un moment l’immense rideau de la scène. D’un rouge scintillant, il ondulait très faiblement sous un léger courant d’air provoqué par Dieu sait quel mouvement de derrière la scène.
Une vielle dame endimanché s’installa à la gauche d’Avdeï. Cette dernière aurait pu paraitre séduisante, si elle n’avait pas cette expression de visage horrible comme si elle respirait un fromage fortement malodorant. Elle s’installa avec manière et une attitude hautaine qui ne manqua pas d’intriguer Avdeï. Peut-être est-ce juste une impression. Elle n’est peut-être pas aussi désagréable que ce qu’elle laisse transparaître ?
« Bonsoir » lui adressa t’il poliment avec un sourire.
Elle ne lui répondit que d’un regard avec un air encore plus hautain qu’elle n’avait adressé à son fauteuil. Le Purificateur replongea instantanément dans ses pensées, pas le moins du monde offensé par les manières de cette pauvre femme. Certainement que l’accent Russe à couper au couteau d’Avdeï avait dû lui faire mauvaise impression. Sinon, il ne voyait pas bien ce qu’il lui valait cette répulsion. Quoi qu’il en soit l’envie de se sociabiliser lui passa aussitôt à cause de la mégère à sa dextre.
Il fixa la place vide à côté de lui, « E 405 », et se demandait s’il allait être encerclé de gens orgueilleux. En conséquence de quoi, il allait devoir fixer toute son attention sur la pièce et oublier son entourage.