Metro, l'Apocalypse à vos portes : Forum RPGCHRONOSREPTour de magiiiie [PV Anya] 5kv4
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29.05.2017 | Découvrez les dernières améliorations graphiques du design !

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Recensement & Prépa V3

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Version 3.0 en ligne !

03.09.2017 | Récapitulatif des changements et feedbacks des joueurs

Du mouvement dans les rangs

03.09.2017 | Changements dans le staff

Boutique & Races 3.0

16.10.2017 | Elles sont enfin là :)

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Tour de magiiiie [PV Anya]

  • Alejandra Ducatore
    CIVIL - Bienfaiteur
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    id28.09.17 12:53
    (0)Volonté : 5Messages : /$US : 3Xp : 0Force : 0Résilience : 0Agilité : 0Réflexes : 0Spiritualité : 0Astuce : noneBadges :
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    Alejandra Ducatore
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      CIVIL - Bienfaiteur
      Quatre, trois, deux, un !

      Alejandra se laissa tomber depuis la cage d'escalier vers l'asphalte en contrebas, se réceptionnant comme un chat sans faire le moindre bruit. Elle regarda autour d'elle, espérant n'avoir attiré l'attention de personne ; ce fut chose faite. Satisfaite de maîtriser de mieux en mieux l'atténuation du son, la jeune Espagnole se redressa et se dirigea vers la rue adjacente au passage où elle se trouvait. Cela faisait maintenant près d'une heure qu'elle était partie de chez elle pour se rendre dans Gamma, avec une idée bien précise en tête. Depuis quelques temps, un duo se baladait dans toute la ville, faisant les poches – ou plutôt les coffres des véhicules – des gens pour récupérer tout un tas de trucs qui pouvaient se revendre. Du moins, elle s'imaginait que c'était pour cette raison.

      Elle avait, deux nuits auparavant, failli leur tomber dessus. Mais elle était seule, et quelque chose l'avait retenue d'agir sur le coup : le fait qu'elle ne savait pas d'où ils venaient. Elle les avait encore suivis, essayant de se faire discrète, et pensait y être plus ou moins bien parvenu. Ce qui était une bonne chose. Néanmoins, restait le problème de savoir où ils allaient frapper, et comment se débarrasser des deux : car elle avait beau être sportive et savoir se défendre, il suffisait que l'un d'eux ait une arme pour que c'en soit terminé de l'Hispanique.

      L'idée lui était alors venue d'attendre, guettant depuis leur planque, espérant les voir sortir ce soir. Et bingo, jackpot, gg, boum ! Ils sortaient bel et bien. Pour la plus grande satisfaction de la jeune femme, qui allait pouvoir se dégourdir les jambes cette nuit et aussi enfin avoir l'occasion d'agir comme elle voulait le faire. Car, oui, soyons honnêtes ; jusque-là, ses actions de justicière débutante n'avaient pas été très glorieuses. La première fois, elle s'était retrouvée la cheville foulée après une mauvaise chute. La seconde, elle s'était trompée et avait surpris deux amants dénudés. Et la troisième... ben la dernière fois, quoi, elle s'était faite choper par un flic qui lui avait gentiment conseillé d'arrêter de jouer aux héroïnes. Etant têtue, elle n'avait pas tenu compte de l'avertissement, bien sur. Mais elle essayait d'être plus prudente.

      Dans Gamma, il y avait deux dangers : Delta, bien sur, qui contrôlait plus ou moins tout, et l'appât du gain. C'était peut-être con à dire, mais tout le quartier respirait l'argent, et l'appel de la richesse. En passant devant n'importe quel établissement, on ressentait cette attirance, ce souhait presque instinctif et viscéral de venir dépenser, encore et encore, qu'on ait ou non les moyens, dans les boutiques les plus moyennes et les plus luxueuses. Ce soir, c'était près d'un cabaret qu'Alejandra se trouvait. Enfin, arrivant dans la rue, elle regarda de chaque côté, et avisa une camionnette à l'arrière du cabaret en question.

      Une femme venait de ranger quelque chose à l'arrière, puis, laissant la porte ouverte, se dirigea vers l'intérieur du bâtiment – sûrement pour y rechercher quelque chose d'autre. La jeune femme commit l'erreur de tourner la tête de l'autre côté, et lorsqu'elle revint au véhicule, deux individus tentaient de faire sortir un objet lourd du camion.

       « Eh, arrêtez ça de suite ! » lança-t-elle alors, naïvement.

      Elle courut à leur rencontre, mais ils détalèrent aussitôt, emportant avec eux un carton qui débordait déjà. Alejandra eut la merveilleuse et géniale idée de se lancer à leur poursuite. Sauf que bien sur, elle avait oublié qu'on était en hiver. En plein mois de janvier. Que la neige tombait tous les soirs. Qu'il faisait froid, et que l'eau ça gelait. Qu'il y avait donc des plaques de verglas. Que c'est pas parce qu'on porte des baskets, un treillis, un sweat à capuche, un foulard et des mitaines (le tout en noir bien sur) et qu'on a des mèches blondes qui dépassent qu'on ne va pas faire une connerie !

      La preuve lorsqu'elle dérapa sur ladite plaque de verglas, sur le trottoir, et s'effondra devant une femme stupéfaite, comme la grosse conne parfaitement débile qu'elle était. Poussant un grognement de douleur parfaitement justifié, la jeune femme se frotta le coccyx, essayant vainement de se remettre sur ses pieds.

       « Putain, chui blonde... oh, bonsoir m'dame ! »

      Paye ton entrée en matières. Du pur génie. Médaille d'or de la connerie héroïque. Et pendant ce temps, les deux malfrats filaient sûrement.