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Le Palais des délices aux milles saveurs. [William & Arthur]

  • William Obermeyer
    CIVIL - Malfaisant
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    William Obermeyer
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      CIVIL - Malfaisant

      C'est à la tombée de la nuit, que William daigne enfin rentrer à la maison. Home sweet home comme on dit. La matinée avait été plutôt délicate, à chercher deux trois informations qui pourraient jouer dans la balance. Sous peu, il avait été contacté par des représentants de cette organisation nommé les Crows. Et il avait réussi à obtenir un entretien avec le parrain de la filiale criminelle qui sévissait dans son quartier, enfin du moins, dans le quartier où il avait vécu toutes ses plus belles années. Lui, là-bas? A dire vrai, il n'avait que guère le choix. Ses choix se résumaient aux quelques suivants. Changer de vie. Garder la même vie, mais bosser pour eux. Ou alors leur pointer un gros majeur en l'air, et pourquoi pas, terminer sa route dans un caniveau. Et puis bon, en réalité, il y avait des avantages à bosser dans une organisation criminelle de cette ordre là. Enfin bon. Pour le moment, le calme était au beau fixe. Trop beau même. Le ciel était bleu, il n'avait guère de contrat. Juste quelques liasses à balancer ci-et-là, entre l'alcool et les filles de luxe qu'il côtoyait. Mais voilà. Quelqu'un ou quelque chose - allez savoir dans ce monde de méta-humains - avait déposé une enveloppe à son attention pendant son sommeil. La lettre était destinée à Mr Obermeyer. Ce qui déterminait grandement que la personne qui avait fait ça, avait de clairs connaissances sur lui. La lettre lui était destinée, et venait d'être déposée sous sa porte. On pouvait clairement dire que l'écrivain de cette lettre, savait avec une pertinence déconcertante où créchait William.

      La lettre commençait ainsi. "Mr Obermeyer, vous êtes cordialement invité à venir passer la meilleure nuit de votre vie à l'Aphrodia, palais des délices aux milles saveurs ! Venez vous abandonner aux caresses expertes de nos nymphes, à la lascivité démoniaque de nos succubes ou bien au réconfort de nos anges..."

      Jusque là, William eu un sourire large qui, s'il n'avait guère de joues, aurait fait le tour de sa tête. Ouais. L'Aphrodia, il ne connaissait que trop bien. C'était LE coin, où il fallait être quand on avait besoin de compagnie. Et dans le quartier, il fallait dire que c'était LE coin tout court même. Des filles comme s'il en pleuvait. Et pas des vieilles déglinguées à la jambe boiteuse. Oh là. Non. Des jeunes, des mûres, des belles. L'Aphrodia comptait tout ce qu'il y avait de plus beau en ce bas-monde. A croire que toutes les étoiles avaient quittés la voûte céleste pour ce petit coin de merde, dans un quartier miteux. Quoi de mieux qu'être convié à ce genre de fête. En tout cas, ça le bottait bien. Peut être que c'était une lettre du proprio de l'établissement, qui devait connaître William de par le respect qu'il possède avec les filles qu'il utilise là-bas. Allez savoir. "Au plaisir de vous voir sous peu, A.L"

      La lettre était signée, mais il ne connaissait pas de Al, et les rares personnes qu'il connaissait n'avait pas ses initiales là. "PS, tenue et hygiène correcte exigée" j'ai presque envie de dire, cela va de soit.

      De ce pas, et il était presque vingt heures déjà, sa journée était terminée. Ceci étant dit, la soirée ne faisait que commencer. Il prit une douche aux environs de vingt heures trente, après quelques exercices pour rester en forme - parce qu'on ne sait jamais ce qu'on peut trouver à l'Aphrodia, et que mine de rien, l'idée que quelqu'un sache qui il est ne le met pas dans la meilleure des postures. C'est peut être pour cela qu'il avait fait deux trois exercices musculaires. Ne pas être rouillé, pouvoir se défendre en cas d'organisation anti-meta qui l'aurait remarqué pou une quelconque raison. Bref. On ne sait jamais vraiment, dans ce monde de dégénérés.

      Et le voilà qui quitte son domicile pour se rendre à l'Aphrodia. A pied. De toute façon, c'était pas si loin. Peut être une quinzaine de minutes à pied si on coupe par deux trois ruelles.

      La bâtisse se présente enfin à lui. Illuminée de mille feux - enfin de plusieurs néons à vrai dire - et comme à son habitude, sous haute surveillance. Il portait en cette soirée, un jean tout ce qu'il y a de plus sobre. Une veste en cuir - véritable cuir et non pas imitation - des beaux mocassins tout juste cirés, une chemise blanche assortie à sa cravate rouge. Pas d'armes, ni à feu, ni blanches. Il venait en paix.

      Une fois devant les videurs, il se lance.

      ▬ J'ai, cordialement, reçu une invitation pour passer la meilleure soirée de ma vie. Monsieur Obermeyer. William, Obermeyer.

      Sa clope était coincée entre ses lèvres, elle était presque fini, il n'avait qu'à atteindre le cendrier à côté du vigile pour bazarder son mégot. Encore est-il que, il fallait que son invitation provenant de Monsieur A.L vaille quelque chose en ce bas monde.
    • Arthur Lumière
      Crows - Indécis
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      Arthur Lumière
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        Crows - Indécis
        Les deux molosses en costumes à l'entrée reconnurent immédiatement William, mais l'invitation évoquée fit sortir un portable à l'un d'eux.

        " Mr Obermeyer est là. Oui. Bien." Il raccrocha puis " Bienvenue Mr Obermeyer. Une chambre privée vous a été réservée. Veuillez empruntez l'escalier principal jusqu'au deuxième étage... ce sera la troisième porte sur votre gauche avec inscrit "Eden" dessus. Bonne soirée."

        A l'intérieur, rien ne semble vraiment avoir changé, hormis la sécurité des lieux. Les différents gardes sont maintenant habillés en costumes noir, plus nombreux qu'auparavant mais tout aussi effrayant qu'à la dernière visite de William.
        Juste à l'entrée, une statue de corbeau de presque 50 centimètres semble directement surveiller tous ceux qui entrent, légèrement en hauteur à environ deux mètres accroché au mur... les toisant de haut de son perchoir presque avec arrogance.
        Plusieurs prostituées en tenue légères déambulent à leur guise un peu partout, toutes semblant sorties d'un playboy "spécial fantasme"... ici pas de putes droguées à ne plus se rappeler leur prénom, de regards vides des esclaves sexuelles forcées aux pires atrocités... toutes semblent à l'aise et certaines sourient même naturellement, invitant William de leurs charmes au fur et à mesure qu'il passe devant elles... habituellement du moins.

        Le contraste des gardes et des filles " classes" avec l'état du bâtiment lui-même quasi-délabré créée un contraste des plus violents à l’œil. L'Aphrodia avait clairement gagné en hygiène depuis quelques semaines, mais cela restait un bâtiment des plus laids ! La décoration intérieure ignoble n'arrangeant rien.

        Ce soir, très étrangement et alors même qu'elles le connaissent parfaitement en tant qu'habitué des lieux, aucune des filles ne semble le voir ou jouer de leur charme comme à leur habitude pour l'attirer dans une chambre.
        Pire, il aurait été invisible que cela n'aurait pas été différent !

        Pas un sourire, pas un " hé mon beau!"... même pas un regard dans sa direction. Il n'était pas là... sauf pour les gardes qui ne le quittaient pas une seconde du regard.

        A peine arrivé au pied de l'escalier, une voix mélodieuse se fait entendre en haut de celui-ci:

        " Bonsoir mon chéri... viens rejoins-moi ce soir tu vas avoir besoin de toute ton énergie..."

        William la reconnait alors immédiatement, étant sa prostituée préférée ici à l'Aphrodia. Mais pourquoi porte-t'elle un grand manteau la dissimulant entièrement ?

        Tendant la main de manière aguichante vers William, la belle femme l'invite à monter les marches recouvertes de moquette usée et le guide jusqu'à la chambre " Eden", entrant avec lui dans une pièce d'environ six mètres sur sept, récemment re-décorée de toutes évidences...
        Comme il était prévisible, la décoration est entièrement sur le thème du jardin d'éden, des plantes vertes partout sur les murs et même le plafond...
        Au centre prône un immense lit rond de presque trois mètres de diamètres, tournant lentement sur lui-même et ressemblant à un gros nuage blanc; alors que juste à côté est accrochée une balançoire où une jeune beauté se balance légèrement en tenue d'ange sexy... ailes comprises.

        La femme qui a guidé William referme alors la porte derrière lui, s'avance vers la balançoire et laisse tomber doucement le manteau qu'elle porte au sol... révélant une tenue sexy de démone rouge et noire, à laquelle elle ajoute un diadème équipé de deux petites cornes rouges...

        Posant une main sur l'une des cordes de la balançoire en la caressant de haut en bas avec sensualité, elle lance un regard provocateur à William:

        " Alors? Tu penses aller où à la fin ? Au paradis ou en enfer ?"

        Les deux femmes se sourient alors mutuellement avant d'échanger un langoureux baiser entre elles... et tourner ensuite le regard vers William en se passant la langue sur les lèvres...
      • William Obermeyer
        CIVIL - Malfaisant
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        William Obermeyer
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          CIVIL - Malfaisant
          Interloqué.
          De prime abord, William l'était. L'idée qu'on le conviait à une fête, ici, dans un lieu de débauche, était loin de lui déplaire. Au contraire même, vous ne pouviez pas lui faire plus plaisir qu'en l'invitant ici. Mais petit-à-petit, il avait comme l'impression d'avoir été attiré quelque part, par une personne inconnue, et que toutes les pièces du puzzle étaient réunis. Lui, ayant été attiré depuis chez lui jusqu'ici, sous les bonnes directions de "A.H" La deuxième chose qui le gênait, c'est de ne pas être venu armé. Certes, de toute façon, il allait devoir subir une fouille au corps, généralement, c'est ce qu'on fait surtout dans un quartier comme celui-là. Mais bon. L'idée d'être à poil dans tout les sens du terme, n'allait guère en sa faveur. Surtout qu'il ne connaissait pas les intentions de ce sombre inconnu.

          Il n'y a pas eu une seule seconde où William s'était remis en question vis-à-vis de cet endroit. Il avait toujours été respectueux envers les personnes qui tenaient cet endroit, que ce soit les filles, les vigiles, ou les proprios - même s'il ne les connaissait pas. Le "matériel" était restitué en bon état, il alignait toujours les billets. Enfin bref. Un très bon client, qui n'avait rien à se reprocher de ce côté-là. Il avait même ses petites préférences.

          Y'a quelque chose dans l'attitude, qu'il n'aimait pas. Contrairement aux habitudes, personne ne l'aguichait au bon sens du terme. Comme si tout le monde était au courant de sa venue. Encore une fois, l'idée d'être un simple pion qui avançait dans ce grand échiquier dont tout les coups avaient déjà été orchestré au préalable sans qu'il puisse y faire quoi que ce soit pour en modifier le cours du jeu, ça avait quelque chose de gênant. Il ne tardait pas à sortir de la poche intérieur de sa veste, une cigarette qu'il coinçait entre ses lèvres. William n'était pas dupe, il savait que les regards étaient portés sur lui. Par ce fait, il y avait glissé la main avec une lenteur déconcertante. Sortir quelque chose de sa poche un peu trop vite, et qui sait, peut être qu'il aurait reçu quelques billes de plombs dans le buffet. Et l'idée de crever dans un endroit à la fois grotesque et mielleux, même si c'était une belle mort en soit, ce n'était pas à l'ordre du programme.

          Alors, tel le pantin qu'il était en ce lieu, manipulé par de plus hautes instances, tel le mouton qui suivait bêtement ce qu'on lui avait demandé de faire, il prit la route direction l'Eden.

          C'est alors qu'il l'avait reconnu. Elle, parmi une pléthore d'autres. Une phrase banale s'en suivi. Aguicheuse, comme à ses habitudes, et balançant des phrases types comme "tu va avoir besoin de toute ton énergie ce soir". C'était très rare qu'il y allait complètement crevé de toute façon, et puis surtout, c'était inutile.

          William se languissait, mais daignait à user de sa voix rauque. Le bonhomme avait un ton lourd, toujours très calme, très bas. Peut être inaudible pour les malentendants qui sait. Tel une murmure sorti du fin fond d'une grotte rocailleuse, graveleuse. La demoiselle qui l'accompagnait ? Un délice au naturel. Très peu maquillée. Et étrangement, ce qui lui plaisait chez elle, c'est qu'elle avait tout d'une asiatique, si ce n'est le corps qui avait les mêmes particularités des "bombes latines", plutôt bombé au naturel. Et surtout, elle n'était pas refaite. Et ça, c'est important pour William.

          Une fois dans la chambre, il remarquait le contraste entre l'extérieur et l'intérieur. Dehors, dans le couloir, c'était salement dégueulasse. La moquette, on avait l'impression qu'elle avait été piétinée par un troupeau de pachyderme. Et ici, c'était tellement beau et.. Wait. Il y avait une deuxième femme. Et à ce moment précis, lorsqu'elle fit glisser son long manteau qui protégeait son corps d'une tenue ravageuse, et bien, le bougre se dit que l'invitation n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourd, et qu'il était bel et bien heureux d'être là. Même s'il aurait bien voulu remercier ladite personne qui l'avait convié à la soirée.

          Il n'avait plus de clope au bec. Us et coutumes de l'Aphrodia, on ne fumait pas dans les chambres. Puis, la question qui tue. Aller au paradis avec la belle blonde, ou en enfer avec la fille dont il apprécie la compagnie lorsqu'il vient "tuer le temps" - s'il on peut dire, ici. Et puis, les trucs à plusieurs, c'est dingue pour un type comme lui, mais c'était clairement pas son truc. A la rigueur chacun son tour pourquoi pas, et encore, faut-il qu'il reste de l'essence dans le moteur pour pouvoir faire avancer le bolide quoi. Du coup, le briscard arqua un sourcil - le droit - puis fit comprendre qu'il avait jeté son dévolu sur sa préférée.

          ▬ Le paradis m'a fermé ses portes il y a de ça, bien longtemps avant que je ne te connaisse. Et à te voir comme ça, aujourd'hui, je me dis que c'est certainement une bonne chose.

          S'en suivi d'un rodéo qui aurait pu faire pâlir un texan, qui aurait fait passer dans les années soixante, les tremblements de terre du Chili pour de la gnognote. Mais, il fallait dire que le menu était fort intéressant aujourd'hui, et du genre, tout compris. Apéro entrée plat dessert et surtout, supplément chantilly à foison...
        • Arthur Lumière
          Crows - Indécis
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          Arthur Lumière
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            Crows - Indécis
            A peine la bombe de "chantilly" vidée... que l'ange sexy - partie dès le début des festivités- est de retour, ouvrant la porte de la chambre avec une expression aussi sereine qu'agréable sur le visage.

            Mais au lieu de refermer la porte derrière elle, celle-ci la tient au contraire ouverte et laisse place à un homme grand - environ deux mètres à vue de nez- et habillé d'un costume italien entièrement blanc, chaussures comprises... Le blond aux yeux bleus affiche un grand sourire et il serait aisé de lui donner le bon dieu sans confessions à l'air innocent qu'il arbore.

            Alors que l'ange referme la porte derrière lui et se replace sur la balançoire nonchalamment, l'homme s'adresse à William d'une voix grave mais amicale, presque joviale.

            " Bonsoir Monsieur Obermeyer! J'espère que cette soirée vous est agréable jusqu'ici? Oui? J'en suis ravi! " lance-t'il sans vraiment laisser le temps à William de répondre à la question.

            A ce moment, la diablesse - encore transpirante- allongée à ses côtés serre William contre elle d'une manière fort agréable, mais quelque peu contraignante en terme de liberté de mouvement possible... lui souriant affectueusement en laissant traîner un doigt le long de son corps avec sensualité.

            " Permettez-moi de me présenter : Je me nomme Arthur Lumière, et suis depuis peu le nouveau responsable de la sécurité à l'Aphrodia. C'est aussi moi qui vous ait invité comme vous vous en doutez déjà certainement...

            Je suis chargé de voir avec vous si des plumes noires feraient un bel ajout à votre style vestimentaire ou... pas. "


            Arthur glisse alors une main sous sa veste et en sort... un calepin, qu'il ouvre négligeament.

            " Voyons... je vois ici que vos compétences semblent très variées... vous possédez en outre déjà une solide réputation dans votre domaine professionnel... ainsi que parmi nos filles apparemment." lâcha-t'il avec un petit sourire en coin amusé, auquel la diablesse blottie contre William répondit en lui griffant très légèrement le torse d'un air provocateur. " Oui... à priori je ne vois rien qui pourrait amener à une situation des plus décevantes, et donc particulièrement fâcheuse pour vous."

            Le grand blond rangea son carnet et enchaîna.

            " Néanmoins... comme pour les belles femmes, le plus intéressant se trouve souvent dissimulé avec soin.

            Je parle bien sur de l'âme... des valeurs morales."


            Observant une seconde la réaction de l'homme nu et allongé face à lui, Arthur continue:

            " Les plumes noires sont un accessoire coûteux de bien des aspects, mais elles doivent avant tout trouver en vous la qualité la plus importante et une des plus rares : La loyauté.
            Êtes-vous loyal monsieur Obermeyer ? Non. Ne répondez pas c'est purement rhétorique de ma part... comme si quelqu'un était assez idiot pour répondre non !"


            Petits éclats de rires cristallins de la part des filles, avant de disparaître derrière leur expression chaleureuse habituelle.

            " Dites-moi monsieur Obermeyer, pourquoi désirez-vous ajouter ce nouvel élément décoratif à votre collection ?"

            Le sourire angélique et l'ambiance générale des plus amicale et détendue, soutenue par une musique assez forte provenant du couloir censée couvrir les différents bruits des autres chambres, semblent fait pour oublier que cette pièce magnifique se trouve malgré tout en plein cœur de Beta... et de la nature réelle de ses habitants...
          • William Obermeyer
            CIVIL - Malfaisant
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            William Obermeyer
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              CIVIL - Malfaisant
              Sans réellement le savoir, ni même y prêter attention, l'ange était de retour. Mais pas que. Avec elle se trouvait une autre personne. William, encore suant du rodéo texan d'il y a à peine quelques minutes, n'avait guère eu le temps de se rhabiller. Mais, apparemment, ceci ne dérangeait guère les convives. Grand bien leur fasse. L'autre homme semblait bien plus jeune que lui, un peu moins d'une dizaine d'années d'écart sans doute.

              A.H, signifiait donc Arthur Lumière. Le renouveau de la sécurité d'Aphrodia, était à l'origine de sa venue ici. Mais quelle en était les réelles intentions ? Et bien, ceci, allait lui trotter dans la tête encore une petite poignée de minutes, juste le temps qu'il puisse terminer son couplet et enchaîner avec un autre. Alors, le bougre restait docile. De toute façon, il n'avait rien d'autre à faire que rester dans le pieu, aux côtés d'une charmante créature. C'est suite à quelques mots qu'il comprit enfin. Il lui avait fallu un peu de temps, mais ceci était clairement une espèce d'entretien d'embauche, enfin du moins, un pré-entretien.

              Le bon point, c'est que William avait déjà une solide réputation, jamais entachée que ce soit vis-à-vis des filles ou de ses divers domaines d'activités. D'ailleurs, le fait d'être un couteau-suisse de l'illégalité semblait être une bonne nouvelle pour cet homme. Silencieux, toujours, il écoutait son interlocuteur jusqu'à ce que celui-ci lui donne un peu de temps de parole. Et même si sa question était rhétorique et qu'elle ne demandait aucune réponse, il ne pouvait s'empêcher d'y répondre en pointant la fille à ses côtés.

              ▬ N'est-elle pas une preuve de ma loyauté ?

              Cela ne valait peut être pas grand chose, mais en tout cas, il avait été loyal envers une habituée des lieux. Puis, vint une question réellement intéressante.

              ▬ Je ne vais pas vous chanter de belles sonnettes, monsieur Lumière. La raison de mon envie d'ajouter cette plume noire à ma collection vint de mes ambitions professionnelles. Après tout, vous êtes implantés un peu partout dans le quartier, tout comme moi. Alors, pour faire simple, je préfère éviter de marcher sur vos plates bandes et rejoindre vos rangs, et je suis certain que notre collaboration pourrait nous être bénéfique à tout les deux.

              Il n'avait guère envie de le caresser dans le sens du poil, ce n'était pas son genre à jouer les faux-semblants. William obéissait à de simples règles, comme vivre la vie qu'il souhaitait, et surtout, vivre longtemps. Dans le quartier, les rues étaient sous le joug des corbeaux. En continuant à s'engraisser de la sorte dans leurs dos pouvait être néfaste au reste de sa carrière, et peut être qu'un jour quelqu'un acceptera un contrat pour le liquider. Alors, pour faire simple et court, William préfère les rejoindre et bosser pour eux/avec eux, afin de pouvoir continuer de vivre peinard. Et puis, très certainement qu'il y aura de nets avantages à rejoindre les corbeaux. De toute façon, maintenant, il était trop tard pour faire machine arrière.
            • Arthur Lumière
              Crows - Indécis
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                Crows - Indécis
                Arthur resta silencieux un instant, ne se séparant pas de son éternel sourire... rendant toute lecture psychologique profonde du jeune homme des plus compliquée. Le pire étant que son expression amicale et polie semblaient parfaitement naturelles, sincères.

                Posant ensuite le regard sur l'ange... puis la diablesse... pour enfin revenir sur William.

                " Non Monsieur Obermeyer. Cette jeune femme n'est en rien la preuve de votre loyauté. Simplement la matérialisation de vos désirs et de la passion que vous entretenez à les assouvir... les-dit désirs ne penchant pas vraiment en votre faveur ceci dit." Arthur ressortit son carnet et le feuilleta une seconde. " Autant votre attrait aux plaisirs de la chair ne posent pas réellement problèmes en soi, autant la dépendance aux drogues par contre..."

                Arthur fronça les sourcils rapidement, puis laissa échapper un soupir de lassitude.

                " Enfin... si cela devait être un motif de refus, nous serions en manque de main d’œuvre! La loyauté est attendue c'est exact, mais n'est pas vraiment une source d'inquiétude voyez-vous... après tout une plume qui se laisse emporter par le vent peut très facilement se perdre dans un marécage perdu."

                Laissant un léger silence planer, il reprit tout en rangeant à nouveau le carnet.

                " Ceci dit, votre liberté professionnelle reste assurée bien que soumise à quelques limites : Interdiction d'exercer vos talents sur d'autres porteurs de plumes tout d'abord, cela serait contre-productif, sauf demande directe du corbeau lui-même. Ensuite, les contrats passés avec des porteurs de plumes ont priorités sur les autres... et enfin, il serait fortement apprécié que vous exerciez en dehors de Beta autant que faire se peut. Upsilon et Epsilon offrent de meilleures opportunités professionnelles qui plus est... voir même Alpha si vous êtes sûr de vous.

                Hormis ces petits détails, rien ne changera beaucoup pour vous, sauf bien entendu l'assurance de vous réveiller lorsque vous fermerez les yeux en vous endormant."


                Arthur leva la main - ouverte et paume vers le haut- en direction de la jeune ange. Cette dernière se leva gracieusement et rejoint le grand blond en déposant sa main dans la sienne.

                " A présent, j'ai quelques questions à vous poser. Auxquelles je suis certain que vous répondrez aussi parfaitement que possible."

                Levant à présent la main gauche, la diablesse se détacha de William, se leva et vint rejoindre Arthur... avec pour seul habit le diadème en forme de cornes sur la tête.

                " Merci les filles. Vous pouvez nous laisser à présent. Allez vous détendre." ordonna-t'il d'une voix douce et affectueuse.

                Elles sortirent sans un mot ni un regard en arrière, parfaitement à l'aises et dignes.

                " Bien. Tout d'abord, j'aimerai beaucoup avoir des précisions sur ce que vous entendez par "collection" ? Puis, j'aimerai savoir plus en détails quelles sont vos spécialités... et j'aimerai grandement vous voir en action. J'ai justement un petit problème pour lequel vous pourriez aider... dîtes-moi monsieur Obermeyer, seriez-vous prêt à rendre un petit service?"
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