Dilys Sharp
Tamata Griffin
PV Membre Kerebos
Dilys s'était rendu à l'étage de la direction, il n’y avait pas grand monde ce soir, même personne d’ailleurs. Tout le monde semble déborder ces derniers temps. On avait l'impression de ne plus qu'échanger de brève entrevue, et des réunions de crise. La cohésion de groupe commencer à s’effriter. Enfin, ce n'était peut-être que son seul ressenti.
Le salon principal était plongé dans le noir ; Il serait bientôt minuit et seul la lumière de la lune dessinait les meubles. Elle se plongea nonchalamment dans le canapé, s’écroula comme une masse éreintée de sa journée de travail. Elle sorti un paquet de la poche de son blouson et en extrada une clope du bout des lèvres. Puis se saisissant du briquet, elle stoppa son entrain net, en apercevant la fontaine d'eau. Jetant un œil au-dessus de son épaule d'un côté puis de l'autre, elle posa son tabac pour se servir un verre d'eau. Une fois de retour à sa place, elle profita de ce moment, seule, pour s’entraîner à maîtriser ces capacités. Mais sa quiétude ne dura pas aussi longtemps qu'elle espérait :
Le claquement des talons lui descendit dans la nuque. Ce bruit saccadé et répétitif ne pouvait annoncer qu'une seule chose : l'arrivée de Tamara Griffin ! Miss paperasse en personne allait débarquer. C'était bien la seule à se pointer en talon aiguille dans un repère de gang... Dilys espérait forcement qu'elle ne venait pas explicitement pour elle ; Passé la nuit à remplir de la paperasse n'était pas son occupation préférée.
A son arrivée dans la pièce, se trouvant dos à elle, elle tendit sa tête au maximum en arrière afin de pouvoir l'entre-appercevoir et lui lança en lui faisant un grand signe de la main en guise de salutation
Elle voulait pas l'entendre vrillé dans les aigus quand elle se serait aperçu de sa présence. Enfin c'est comme ça qu'elle la voyait réagir. Mais pour être franc, elle la connaissait pas. Les seules interaction qu'elle avait avec elle se limitait généralement à de l'échange de document. Elle ne la voyait que comme le digne cliché de la secrétaire : Précieuse et prête à passer sous le bureau.
Elle se redressa, rattrapa ces affaires posait sur la table, puis se leva remis sa clope au bec. Mais quand elle ralluma sa clope, une pensée lui traversa l'esprit :
Encore une de ces questions stupides qui la submergeaient sans raison. Sa vie n'avait plus de sens. Ce n'était qu'un flot ininterrompu de questionnement et de contrainte.