Monsieur le Président,
Je vous écrit au sujet de la loi Turenne. Je penses en effet qu'il est nécessaire de recenser les métahumains, par contre je ne penses pas que ce soit la meilleure partie de votre programme de les tenir à l'écart des postes à responsabilité.
Je suis moi même une métahumaine et je me suis conformée à la loi en vigueur, en m'inscrivant à la mairie. Suite à quoi j'ai perdu mon emploi et j'ai été explusée de mon logement. Je compâtis avec les familles des victimes des attentats de septembre dont je fait partie des témoins.
Je me permet de vous écrire pour vous rappeler les amendements de notre constitution, dont la quatrième en particulier qui stipule, je cite : "Le droit des citoyens d'être garantis dans leurs personne, domicile, papiers et effets, contre les perquisitions et saisies non motivées ne sera pas violé, et aucun mandat ne sera délivré, si ce n'est sur présomption sérieuse, corroborée par serment ou affirmation, ni sans qu'il décrive particulièrement le lieu à fouiller et les personnes ou les choses à saisir.".
En ostratisant les métahumains, vous brisez cet amendement et vous faite, je penses une grave erreur. En effet, la ghettoisation n'a jamais entraînée que la protestation. Pour ma part, je ne me sens pas différente ni supérieure aux autres citoyens et même si je vous félicite de votre accession au pouvoir suprême, mon vote ira vers votre concurrent à la fin de votre mandat, si la situation ne s'arrange pas.
Je dois avouer que j'ai peur désormais que des citoyens s'en prennent à moi du fait de ma différence, hors je n'ai plus aucun droit de me défendre sans être accusée d'attentat.
Avec mes salutations distinguées