11 septembre 2016 : jour néfaste à liberty town

Aujourd’hui est une journée comme les autres, je suis en repos suite à une énième mission, je décide alors de m’aventurer dans la ville d’ALPHA, une ville où je n’ai pas beaucoup l’habitude d’aller.

Je prends mon téléphone pour me repérer dans cette partie de LibertyTown, je suis un peu perdu à vrai dire, quand tout un coup, j’entends une énorme explosion. Je cours donc vers la direction de cette dernière.

Je me retrouve face à l’hôpital en ruines, des flammes jaillissant dans tous les sens, à ce moment précis, je comprends qu’une bombe venait d’exploser.

Je regarde autour de moi, cherchant des survivants puis je remarque une femme qui reste debout, devant ce tas de gravats en feu puis s’écrouler au sol. Je ne perds pas une seconde pour sprinter en sa direction pour lui porter secours.


C’est bien une question débile, c’est sûr qu’elle ne va pas bien, sinon elle ne serait pas tombée toute seule au sol.

Bref, aujourd’hui n’est pas une journée comme les autres.

11 septembre 2016 : jour néfaste à liberty town

Ouf ! Elle est saine et sauve, j’ai eu peur sur le moment de devoir utiliser mes compétences de secours qui sont très médiocres. Nous n’apprenons que les bases à l’armée, pour le reste, on s’adapte avec ce qu’on a autour de nous.


La femme devant moi se releva en s’appuyant sur moi. Manque-t-elle de force ? Je la regarde alors de bas en haut pour vérifier si elle n’avait rien, d’aspect visuel.


Ah un médecin ! Je me sens maintenant plus à l’aise de savoir qu’en face de moi se trouve, une personne beaucoup plus calée que moi en premiers soins. J’aurais forcément besoin de ses connaissances pour sauver d’autres personnes. Il faut absolument que j’arrive à la remettre sur pied. Je hoche la tête pour lui faire comprendre que je reste avec elle.


Je regarde alors dans mon sac à main, que j’avais posé proche de Sarah au moment où je me suis précipitée vers elle. Je sors alors un petit miroir arrondi que j’utilise pour me maquiller et tends vers elle.

11 septembre 2016 : jour néfaste à liberty town

Ok, c’est clair, je suis en trop. Elle n’a clairement pas besoin de moi cependant, je préfère rester à côté d’elle au cas où…. Je récupère alors mon miroir, le rangeant là où je l’ai pris


24h sans dormir, ce n’est pas très conseillé. Surtout, qu’avec ce qui est arrivé, j’ai peur que ça s’aggrave. Puis, le fait qu’elle n’a pas mangé n’arrange pas vraiment les choses.
Elle est vraiment médecin ?
En tant que médecin, elle doit savoir qu’un contrôle de routine doit se faire pour vérifier son état après un choc émotionnel comme celui-ci. Je ne peux la laisser partir.
Je pose alors ma main sur son épaule, regardant Sarah dans les yeux.

11 septembre 2016 : jour néfaste à liberty town

Elle n’est pas obligée de me répondre sur ce ton, je suis venue l’aider.
Un humain lambda aurait simplement dit un simple « merci » mais non, cette femme a décidé d’être casse pied. Surtout qu’elle sait pertinemment bien qu’il faut la contrôler.


Un membre des autorités ? Elle se fout de ma gueule, j’en suis une ! Surtout, qu’en cas d’incident, si des militaires ou des membres des forces de l’ordre sont présent, c’est celui qui a le plus haut grade qui prend la tête. Étant seule, je suis forcément cette personne. Puis même s’il y aurait d’autres personnes, c’est pas souvent qu’on croise quelqu’un de plus haut gradé que moi.



Elle a raison, elle doit rester dans l’enceinte de la ville pour déposer son témoignage d’après les faits. Cependant, j’ai besoin d’elle ici pour m’aider à sauver des gens. Ses compétences de médecines peuvent être intéressantes.


J’avance d’un pas vers elle, lui tendant la main.

11 septembre 2016 : jour néfaste à liberty town

Elle me servira à rien alors. C’est dommage, ses capacités auraient pu être précieuses.


Irritable ? Casse-couille oui ! Sérieusement quoi, j’aide une personne et celle-ci me renvoi chier ? On est dans quel monde aujourd’hui.
Bref. Faute avouée à moitié pardonnée. Je suis pas venue ici pour me friter avec quelqu’un mais plutôt sauver des gens

Cette femme attrapa ma main, enfin, depuis le temps que cette dernière attend cela.