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Tentatives de sociabilisation.

  • Abigail East
    CIVIL - Esprit Libre
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    Abigail East
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      CIVIL - Esprit Libre



      Je regardais droit devant moi, la tête haute. Les yeux rivés dans ceux bleus de la brunette juste en face de moi. Puis je commençais à la détailler, pas trop maquillée, les cheveux en bordel mais assez bouclés pour passer pour un effet de volume presque attrayant, pas de reste de nourriture coincé entre les dents. Elle était plutôt sortable, si on faisait abstraction de cet affreux air crispé par le stress qu’elle arborait. Nan le vrai souci dans cette belle histoire c’est que c’te fille c’était moi, foutu miroir…

      - Toooout va bien se passer, c’est rien, juste une aprèm de détente, dehors, avec une autre personne, que tu connais pas vraiment… Raaaah pourquoi j’ai fais çaaaaaa ?

      Pardonnez la minute gémissement et apitoiement personnel, mais il est vrai que j’avais pas trop l’habitude des sorties supposées inclure au moins une autre personne, et encore moins si cette autre personne était une… Amie ? Je supposais en tout cas, espérais surtout. A ce moment là c’est vrai que c’était plus ou moins flou. Disons amie virtuelle. Basiquement la seule personne de LibertyTown avec laquelle j’étais en contact de manière réelle, plus personnelle et prolongée qu’avec le livreur de ma pizzeria, c’était Derek. Et il comptait pas, je le connaissais depuis trop longtemps, à ce niveau on avait dépassés l’amitié et on était simplement coincés l’un avec l’autre et obligés de se supporter à jamais.

      Ce qui me ramène à ma potentielle nouvelle amie. Evie et moi on s’était rencontrée sur le net et s’était mises à devenir en contact et discuter ensembles assez rapidement. Et quand les questions personnelles ont commencées à arriver dans la conversation, nous nous sommes rendu compte qu’on habitait la même ville. Que de coïncidences, comme le monde était petit, il fallait absolument qu’on se voit ! Ha, haha, hahahaha…

      Attention, pas de méprises. Eveleen est adorable et j’étais contente d’avoir l’opportunité de me faire une amie. Mais l’absence usuelle de contacts, l’inexpérience qui y est associée, et donc le stress absolu qui découlait de la 1ere rencontre me mettait l’estomac à l’envers. Puis c’est vrai qu’être une exilée en fuite sous un faux nom qui travaille de manière illégale voir criminelle sur internet, ça n’aide pas trop à appréhender un rendez-vous personnel calmement. A part les jeux vidéo, les meilleurs endroits pour commander à manger et la cybersécurité je n’imaginais pas vraiment de domaines dans lesquels je pouvais me targuer d’avoir une bonne conversation.

      Néanmoins j’avais bien conscience d’avoir besoin de ça, une sorte de bouée de sauvetage qui me liait au vrai monde de la réalité véritable. Aux êtres humains normaux, avec des jobs normaux et des vraies occupations d’adultes fonctionnels et responsables. Des gens totalement différents de moi, ou de Derek. De plus pouvoir annoncer avec triomphe à mon Terminator de compagnie, que MOI j’avais une vraie amie malgré mon « comportement asocial » putatif. Et que je m’occupais et sortais comme une personne lambda, pouvoir lui enfoncer le nez dedans et lui rappeler chaque jour que même sur ce sujet je le battais. Ca valait toutes les journées shopping du monde.

      Un coup d’œil à mon téléphone me fit découvrir que si je continuais à me lamenter sur mon sort dans ma salle de bain, je risquais d’être en retard malgré avoir prévu un beau temps d’avance pour me préparer, et réservé plus de temps que prévu pour le trajet. Un dernier glapissement d’affolement et je me ruais hors de chez moi, prenant ma veste, mes clefs et mon téléphone, et me dépêchais de quitter mon immeuble pour trotter en direction d’Epsilon. Prête pour une après midi à explorer le quartier, et probablement à poculer un peu.

      Parcourant les rues de LibertyTown, mon portable à la main, regardant une carte de la ville pour me situer. Je remerciais une nouvelle fois le ciel pour le fait qu’on s’était mis d’accord sur un lieu connu et parfaitement accessible dans la ville, et pas une adresse nébuleuse d’un petit bar super stylé perdu dans un quelconque quartier. Parce que je me serais très certainement perdue en chemin… Mon sens de l’orientation est légendairement dégueulasse, et malheureusement je suis très loin de l’euphémisme. Même maintenant, en sachant où était la Place Europe et en ayant une carte sur mon téléphone, j’avais quand même les yeux sur mon écran toutes les 3 secondes car j’étais pas du tout sûre d’y arriver sans problèmes. Raison pour laquelle j’avais prévu au moins une demi heure d’avance sur le trajet, pour pallier à une éventuelle erreur de tournant qui risquerais surement d’arriver.

      Miraculeusement le trajet s’était passé sans encombre. Et j’étais donc arrivée avec un peu d’avance sur le programme, ce qui m’autorisa à ralentir la marche une fois la Place atteinte. Comme la dernière fois que j’y étais, c’était un joyeux bordel. Des bars et des restaurants pratiquement tous cote à cote, avec juste de très rares espaces pour des entrées d’appartement, et bien sûr les occasionnelles boutiques qui n’avaient rien à voir avec la nourriture. Il suffisait de combiner à cela les vendeurs de street food, puis tous les clients, en terrasse ou dans la rue, qui discutaient en plusieurs langues différentes, illustrant le nom et la volonté de la Place Europe. C’était très impressionnant, c’était attrayant mais c’était surtout sacrément déstabilisant pour une casanière dans mon genre.


      M’autoriser à ralentir le pas m’as aussi entrainée dans un de mes grand vice : se laisser lentement tenter par le lèche vitrine. Je m’étais déjà arrêtée devant deux boutiques avant de me reprendre et de me forcer à me rappeler que j’étais attendue à un rendez-vous et que je n’étais pas en train de me balader seule. Néanmoins, une perspective d’achat bien particulière me fit m’arrêter et tourner les talons pour me diriger vers le camion vendant des snacks à la sauvette dans la rue.

      - Bonjour, vous faites vraiment des bananes flambées à emporter ?

      Le jeune vendeur me fit un grand sourire et hocha la tête vigoureusement avant de tenter de confirmer dans un anglais bancal au possible. Je lui fis donc le signe de la victoire et lui en demanda deux. Une douceur sucrée me ferait beaucoup de bien avant d’aborder cette rencontre, et puis le coté placebo d’avoir cette petite dose d’alcool dans mon organisme ne pouvait me faire que du bien également, malgré mon régime abstème. Je payais donc mon encas, et celui destiné à celle qui partagerais ma journée, réalisant soudainement que le seul truc qui pouvait noircir le tableau était le fait qu’Eve n’aimait peut être pas les bananes flambées.

      * Au pire je mangerais les deux et lui achèterais autre chose, une seconde dose de sucre ne me fera aucun mal, bien au contraire.*



      J’atteignais donc le grand café au milieu de la Place qui nous servais de point de rendez vous. Une boite avec un logo de nourriture à emporter dans la paume de la main, et une seconde, ouverte, au dessus de la première, dans laquelle je piochais allégrement des morceaux de banane avec ma petite fourchette en plastique. Un long coup d’œil et un tour sur moi-même me permirent de me rendre compte que je ne distinguais pas encore Evie autour de moi. Je regardais rapidement mon téléphone pour me rendre compte que j’avais encore un tout petit peu d’avance. Elle ne devrait pas tarder.
    • Eveleen Callahan
      CIVIL - Juge
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      Eveleen Callahan
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        CIVIL - Juge




        MI-AOÛT 2016 - 9h45
        APPARTEMENT D'EVELEEN


        L’appartement était sombre mais une forte lueur dorée filtrait par les fentes des volets, dessinant des reliefs aléatoires sur la pièce et son bazar habituel. Pas pressée d’émerger, Eve profitait de son premier jour de repos comme il se devait. Et voilà bientôt une heure qu’elle lambinait sans ménagement sous les draps, sans avoir la moindre idée de l’heure qu’il pouvait être. Elle avait encore l’time.


        Quel pieeeeed ♥


        Pendant qu’elle savoure la simplicité du moment, elle envisage, un instant, la journée qui l’attend. Pas commune ? Le terme doit convenir. Mais sympathique. Voilà longtemps qu’elle avait pas pris le temps de sortir s’aérer la tête, se changer les idées. Métro-boulot-jeux vidéo-dodo, voilà à quoi s’était résumé son quotidien depuis plusieurs semaines. Un peu de bénévolat pendant son temps libre mais c’était à peu près tout. Du coup, une sorte d’impatience sourde commençait à lui remuer les entrailles, teintée d’une très légère pointe d’appréhension.

        Songeuse, elle repense aux origines de cette sortie, aux probabilités qu’il existait que ça se déroule de cette manière, et puis ben.. en fait elle finit par replonger sans crier gare dans un sommeil de plomb.

        ****


        14h01
        APPARTEMENT D'EVELEEN

         

        Une mélopée légère et mélodieuse la ramène finalement au monde des vivants. Cela ressemblait de près ou de loin à quelque chose de ce genre :


        “BIIIIIP BIIIIIP BIIIIP biiiip biiiip biiii…..”




        Surprise par le son strident qui émane de l'appareil, et l’esprit embrumé de songes qui persistent malgré la réalité environnante, elle fend l’air d’un oreiller, en direction de l’agression sonore - mais surtout un peu au pif. Elle manque son coup, une, deux, trois fois, recommence la manœuvre en se tortillant sur le matelas. Elle est finalement forcée d’ouvrir les yeux lorsqu’elle atterrit sans douceur sur le plancher. Elle se redresse et, dans un grognement engourdi, s’assoit sur le sol. Elle attrape le coupable d’un geste déterminé et coupe l’alarme dans un froncement de sourcil réprobateur. Bon. N’empêche, c’était pas con cette alarme de secours. Elle s’étonnait d’avoir été si prévoyante. Elle commençait à bien se connaître en fait.


        Putain 14h déjà du coup ?! Pfeuh... j’ai 20 minutes pour être prête à filer d’là en vitesse. Aller meuf bouge toi l'cul !


        Après la douche la plus rapide de toute l’histoire des douches, elle enfile un tshirt propre pas trop froissé, blanc, un short en jean, et ses tennis en toile. Un coup de brosse à cheveux pour ne pas ressembler à une folle dingue évadée d’asile. Elle se fait une queue d’cheval. Et puis non, elle aime pas sa tête avec les cheveux attachés comme ça. Cheveux lâchés. Elle garde l’élastique dans son sac, au cas où. Déodorant, brossage de dent, un peu de parfum et du mascara. Et finalement. 19 minutes plus tard, elle est prête à décoller - Façon de parler hein, elle vole pas, elle va seulement marcher vite.

        ****


        14h58
        PLACE EUROPE

               

        Le soleil est haut dans le ciel, et peu de nuages squattent sur l’horizon. C’est une belle journée. Eve trotte d’un pas tranquille, la place Europe se dresse avec arrogance au bout de l’avenue. Elle ne connaît pas aussi bien Epsilon qu’elle connaît Alpha, mais elle a pu s’y rendre sans soucis. Elle dépasse finalement les enseignes des premiers restaurants, avant de débouler sur la place à proprement parler. Il y du monde, comme d’habitude. Ça grouille, une véritable fourmilière dans laquelle les cultures s’entrechoquent paisiblement. Le mouvement perpétuel autour d’elle lui rappelle vaguement l’hôpital. Elle reprend son chemin, souriante et profitant des rayons chauds du soleil, pressée de rencontrer sa partenaire de jeu - et amie.

        Plusieurs enjambées plus tard, elle trouve le grand café, au centre de la place, dont il était question dans leur dernière conversation. Elles ont échangé quelques photos déjà, histoire de se repérer dans la foule, et si Eve ne doute pas qu’elle soit repérable de très loin avec sa tignasse bleutée, ce n’était pas aussi évident pour son amie. La jeune femme scrute la foule devant elle à la recherche de boucles brunes. Une jeune femme, d’à peu près sa taille et qui correspond à cette description, lui tourne le dos et semble regarder son téléphone. Jaugeant que l’heure, le lieu et la silhouette concordent plutôt bien, elle dégaine son propre portable et envoie un message pour le moins fortuit à son amie : TOURNE TOI ABI ! ♥. Eve avait un humour assez impulsif, qui pouvait laisser à désirer. D'un autre côté, ça donnait à leur rencontre un air de boucle bien bouclée de cette manière.
        Son naturel et son expansivité trancheraient sûrement avec la réserve casanière de sa partenaire, mais à cet instant elle n'en avait pas encore conscience. Pour l'heure elle se contentait de sourire sincèrement en se frottant la nuque de la main.