« Tout FEu, Tout Glace : La MORGUE»
Entre la chaleur de la vie et le froid des cadavres
Au petit matin, alors les rayons du soleil commencent à déchirer l'horizon, une nouvelle vision morbide venait se dessiner sur la place paradisiaque de Oli Beach. Une vague de Naufragés venait encore d'être signalé. C'était le deuxième événement de la sorte cette semaine. Dilys était arrivé avec la police cette fois. Devant établir des rapports sur ce genre d’incident, le précédant événement avait eu quelques complications. En effet, les corps n'avaient pas été déposé à la morgue habituelle, surement pleine depuis l'attentat. Du coup, c’était devenu compliqué pour obtenir des informations. Mais les effectifs de la police était réduit, quelque chose de normal au final devant la banalité de l’événement. Elle s'approcha alors facilement de la scène de crime, sans se faire repérer. Et elle put observer sans mal, les aller et venu. Les Agents de la fonction publique était déjà en train d'emballer les corps. Elle ne pourrait donc pas faire d'expertise sur place...
Regardant ces corps bleuit et boursouflés se faire charger dans le camion, elle se dit qu'elle pourrait facilement se faire passer pour l'un d'entre pour les suivre jusqu'à la morgue. C’est ainsi, sans perde un instant, qu’entre deux chargements, elle se faufila jusqu’au camion, enfila une des poches mortuaires et pris place au milieu des autres.
Laissant la poche légèrement entrouverte, elle se plongea dans un état méditatif pour générer le moins de mouvement d'air possible.
Après réflexion, elle se dit que ce n'était pas forcément la meilleure idée qu'elle ait eue. Mais le voyage se passa malgré tout sans encombre. Si on faisait abstraction de l'odeur de poisson pourri qui se développait à l'arrière de véhicule. Au même titre que les autres corps, elle se fit également décharger et amener dans la morgue une fois arrivée.
Pas évidant de définir à quel moment, elle pourrait sortir à travers la bâche. Elle ne pouvait se fixer que sur son ouïe, qui était fortement parasité par le moindre mouvement de la bâche en plastique. Les deux policiers semblaient être parti, mais il restait encore quelqu'un dans le labo.
Au bruit pas, on aurait dit que c’était plutôt une femme plutôt légère. Mais impossible d'entrevoir une ouverture pour quitter sa position, ce devait être une médecin légiste. Elle semblait déjà prête à s'occuper de sa nouvelle livraison. Il n'y avait plus qu'à attendre qu'elle se pose devant un cadavre pour pouvoir s'extirper.
Manque de chance, c'est son sac qui fut choisi pour la première expertise. Sa fermeture éclair commença à s'ouvrir. Chaque cran faisait monter sa tension et lui faisait regretter d'avoir eu l'idée de se faire passer pour un cadavre... Alors que la fermeture frôlait son visage, elle bloqua sa respiration afin de paraître la plus morte possible. Le lien continua sa course tout le long de son corps jusqu’à ces pieds. Tel une caresse qui venait titiller tous ces sens, elle devait se retenir du moindre frisson. Cela provoquer une sorte d’excitation, plutôt un frisson peur que de désir, qu’elle devait retenir. Son esprit se torture entre la sensation de devoir fuir et celle de toujours rester le plus calme possible.
Mais au point culminant, lorsque ce petit bruit métallique retentit ! La réflexion ne fit qu’un tour, elle ne chercha même pas à l'identifié, pour elle, ça ne pouvait être que le scalpel. C'était fini ! Elle ne pouvait pas garder sa couverture une seconde de plus. Alors sentant une main survoler son torse, elle ouvrit soudainement les yeux et attrapa la jeune femme par le poignet, en s'exclamant :
" - Désolé, je ne compte pas me faire ouvrir aujourd'hui ! "
Puis se redressa d'un geste un peu brusque et soudain, en prenant appui sur le poignet. Elle avait mal estimé sa manœuvre, venant d’ouvrir les yeux et étant restée longtemps allonger, le sang lui monta d’un coup à la tête l’assommant un peu. Elle se retrouva ainsi à juste quelques centimètres de son visage. Sa vision trouble finit pas se stabiliser en se plongeant dans les yeux de la jeune femme. Une douce lueur semblait brûler au fond de ceux-ci.
Était-ce le manque d'oxygène, ou la ressemblance avec son ancien amour ? Elle ne su estimait cette sensation qui l’avait surprise. Comment se défaire de cette impression qui traversait son être ? Peu à peu, ces yeux commencèrent à papillonner, prenant conscience du reste du visage. Une douce chaleur de gène lui remonta dans les joues. Elle venait peut-être de partager un moment un peu trop intime avec cette belle inconnue, elle devait se ressaisir. Mais un simple soupir, se courant d’air chaud qui frôla ces lèvres, suffit à la refaire sombrer un peu plus profondément dans son petit nuage.
Regardant ces corps bleuit et boursouflés se faire charger dans le camion, elle se dit qu'elle pourrait facilement se faire passer pour l'un d'entre pour les suivre jusqu'à la morgue. C’est ainsi, sans perde un instant, qu’entre deux chargements, elle se faufila jusqu’au camion, enfila une des poches mortuaires et pris place au milieu des autres.
Laissant la poche légèrement entrouverte, elle se plongea dans un état méditatif pour générer le moins de mouvement d'air possible.
Après réflexion, elle se dit que ce n'était pas forcément la meilleure idée qu'elle ait eue. Mais le voyage se passa malgré tout sans encombre. Si on faisait abstraction de l'odeur de poisson pourri qui se développait à l'arrière de véhicule. Au même titre que les autres corps, elle se fit également décharger et amener dans la morgue une fois arrivée.
Pas évidant de définir à quel moment, elle pourrait sortir à travers la bâche. Elle ne pouvait se fixer que sur son ouïe, qui était fortement parasité par le moindre mouvement de la bâche en plastique. Les deux policiers semblaient être parti, mais il restait encore quelqu'un dans le labo.
Au bruit pas, on aurait dit que c’était plutôt une femme plutôt légère. Mais impossible d'entrevoir une ouverture pour quitter sa position, ce devait être une médecin légiste. Elle semblait déjà prête à s'occuper de sa nouvelle livraison. Il n'y avait plus qu'à attendre qu'elle se pose devant un cadavre pour pouvoir s'extirper.
Manque de chance, c'est son sac qui fut choisi pour la première expertise. Sa fermeture éclair commença à s'ouvrir. Chaque cran faisait monter sa tension et lui faisait regretter d'avoir eu l'idée de se faire passer pour un cadavre... Alors que la fermeture frôlait son visage, elle bloqua sa respiration afin de paraître la plus morte possible. Le lien continua sa course tout le long de son corps jusqu’à ces pieds. Tel une caresse qui venait titiller tous ces sens, elle devait se retenir du moindre frisson. Cela provoquer une sorte d’excitation, plutôt un frisson peur que de désir, qu’elle devait retenir. Son esprit se torture entre la sensation de devoir fuir et celle de toujours rester le plus calme possible.
Mais au point culminant, lorsque ce petit bruit métallique retentit ! La réflexion ne fit qu’un tour, elle ne chercha même pas à l'identifié, pour elle, ça ne pouvait être que le scalpel. C'était fini ! Elle ne pouvait pas garder sa couverture une seconde de plus. Alors sentant une main survoler son torse, elle ouvrit soudainement les yeux et attrapa la jeune femme par le poignet, en s'exclamant :
" - Désolé, je ne compte pas me faire ouvrir aujourd'hui ! "
Puis se redressa d'un geste un peu brusque et soudain, en prenant appui sur le poignet. Elle avait mal estimé sa manœuvre, venant d’ouvrir les yeux et étant restée longtemps allonger, le sang lui monta d’un coup à la tête l’assommant un peu. Elle se retrouva ainsi à juste quelques centimètres de son visage. Sa vision trouble finit pas se stabiliser en se plongeant dans les yeux de la jeune femme. Une douce lueur semblait brûler au fond de ceux-ci.
Était-ce le manque d'oxygène, ou la ressemblance avec son ancien amour ? Elle ne su estimait cette sensation qui l’avait surprise. Comment se défaire de cette impression qui traversait son être ? Peu à peu, ces yeux commencèrent à papillonner, prenant conscience du reste du visage. Une douce chaleur de gène lui remonta dans les joues. Elle venait peut-être de partager un moment un peu trop intime avec cette belle inconnue, elle devait se ressaisir. Mais un simple soupir, se courant d’air chaud qui frôla ces lèvres, suffit à la refaire sombrer un peu plus profondément dans son petit nuage.